L’hypertension artérielle : causes et prévention


En France, plus de dix millions de personnes sont touchées par l’hypertension artérielle (HTA). Le plus souvent, cette maladie est silencieuse. Les maux de tête, les impressions de mouche volante sont des symptômes qui devraient vous conduire à mesurer votre tension artérielle.
On admet qu’un individu adulte est hypertendu lorsqu’il a une pression artérielle ou tension supérieure ou égale à 14/9 cmHg ou 140/90 mmHg dans des circonstances bien précises : il faut que ces chiffres se retrouvent lors de consultations différentes lorsque le patient est au repos et émotionnellement calme.

Les situations favorisant l’hypertension artérielle

Si vous avez eu un parent hypertendu, il y a de fortes de chances que vous le seriez aussi un jour. Il a été en effet prouvé qu’il y a un lien entre les gènes et le risque d’hypertension artérielle. Une personne hypertendue sur deux a au moins un antécédent d’HTA dans sa famille. Les personnes de couleur noire ont deux à quatre fois plus de chance d’en être touchées.
D’autres facteurs externes favorisent également l’hypertension artérielle. La glycirrhyzique, contenue entre autres dans la réglisse, le Zan, le cachou et le coco favorise l’HTA en cas d’excès. Une alimentation trop salée ou trop grasse sont les facteurs de risque les plus courants de l’hypertension. Par ailleurs, l’excès d’alcool n’est pas bon pour la santé cardio-vasculaire en général.

Comment la prévenir

Certaines règles hygiéno-diététiques sont essentielles à la prévention de l’hypertension artérielle. Le sel est particulièrement nocif. Eliminez donc la salière de la table. Méfiez-vous également des plats cuisinés industriels qui sont dans leur majorité riches en sels et en graisse.
En ce qui concerne la consommation d’alcool, essayez de la limiter à deux verres de vin par jour pour les femmes et à trois pour les hommes. Enfin, faites régulièrement des exercices physiques.
C’est le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THSM) que certaines femmes décident de suivre pour en pallier les inconvénients. Le THSM prévient notamment le risque d’ostéoporose et atténue les symptômes telles que les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. Ce traitement fait plus de mal que de bien car outre le fait qu’il augmente le risque d’HTA, il est également cancérogène.